La vérificatrice générale dénonce les méthodes de l’autorité du logement du Cap-Breton
Radio-Canada
Dans son plus récent rapport au gouvernement, la vérificatrice générale de la Nouvelle-Écosse, Kim Adair, soulève de graves problèmes de gestion et de supervision des logements sociaux au Cap-Breton.
Elle mentionne que l'autorité des logements de l'île effectue des vérifications Google pour refuser un logement à certains candidats.
Des intervenants de la Société Elizabeth Fry se sont plaints de cette pratique il y a des années et croyaient que ça avait cessé.
La directrice générale associée Julie Kendall dit que les vérifications de casiers judiciaires en ligne ne font rien pour aider.
Il n'est pas rare que nos clients soient traités injustement et stigmatisés en raison de leur casier judiciaire, dit-elle.
Je regarde souvent l'analogie de la poule et de l'œuf lorsque je parle de la criminalisation et des problèmes de logement, car il est difficile de dire lequel vient en premier. Le manque de logements abordables peut très bien être le problème social qui pousse une personne à la criminalitée.
Elle rappelle aussi que les informations publiées sur Internet peuvent être incomplètes ou inexactes.
Les problèmes sociaux auxquels les individus sont confrontés au quotidien et qui peuvent conduire à des casiers judiciaires ne sont généralement pas inclus dans les recherches Google, fait-elle remarquer.
« Ce n'est pas juste parce que les gens ne peuvent pas avancer dans leur vie s'ils n'ont pas un endroit où se reposer en fin de journée. »