
La thèse du « suicide par policier » évoquée à l’enquête sur la mort de Rodney Levi
Radio-Canada
Mardi, un expert interrogé dans le cadre de l’enquête du coroner sur la mort de Rodney Levi a expliqué que plusieurs facteurs doivent être considérés pour expliquer sa mort, incluant la possibilité que l’homme de la Première Nation de Metepenagiag a voulu se suicider « par policier interposé ».
Gregory Zed, un suicidologue médico-légal certifié, a évoqué cette possibilité lors de son témoignage à Miramichi mardi.
Rodney Levi est mort à l’âge de 48 ans. Il a succombé à des blessures par balle à la poitrine. Le policier Scott Hait a tiré sur lui dans une propriété le long du chemin Boom, près de Sunny Corner, le 12 juin 2020.
Dans son témoignage de lundi, l'agent Hait a indiqué qu’il n’avait pas eu le choix de tirer pour se protéger. Rodney Levi avait des couteaux et menaçait les policiers. Il a aussi dit aux policiers qu’il était suicidaire.
Gregory Zed a indiqué que la mort de Rodney Levi satisfaisait plusieurs critères pouvant mener à établir qu’il a voulu se suicider.
L’expert a consulté le rapport du Bureau des enquêtes indépendantes du Québec qui a enquêté sur la mort de l’homme. Il a expliqué que malgré tout, une autopsie psychologique, pendant laquelle les proches de Rodney Levi seraient interrogés, serait nécessaire pour en venir à une conclusion définitive sur les motifs de Rodney Levi.
La nièce de l’homme, Becky Levi, a indiqué aux journalistes qu’elle doutait de cette thèse.