La terroriste du Canadian Tire de Toronto restera en prison
Radio-Canada
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a refusé plus tôt cette semaine d'accorder une libération à la terroriste du Canadian Tire de Scarborough, Rehab Dughmosh.
Dans sa décision, la Commission explique que la Canadienne d'origine syrienne continue d'appuyer l'idéologie du groupe armé État islamique et qu'elle serait prompte à commettre un meurtre ou à causer des blessures si elle obtenait une libération conditionnelle.
Vous continuez à souscrire à une organisation terroriste et vous avez menacé de commettre un acte terroriste au Canada si vous étiez libérée, peut-on lire dans le document daté du 23 septembre et dont Radio-Canada a obtenu copie.
La décision de la Commission des libérations conditionnelles signifie que la prévenue ne pourra sortir de prison avant d'avoir complété sa peine en 2023.
À lire le document, Rehab Dughmosh a reçu en détention un diagnostic de trouble schizo-affectif à la suite duquel l'administration judiciaire a ordonné qu'elle soit soignée pour une durée de trois ans.
La femme a toutefois refusé tout traitement psychiatrique. Votre refus d'être soignée augmente votre risque de vous comporter de façon agressive et violente en détention et de commettre des actes terroristes, peut-on lire.
Dughmosh a en outre fait savoir à la Commission qu'elle retournerait en Syrie lorsqu'elle aura complété sa peine.