La tenue de spectacles perturbée par la 6e vague de COVID-19
Radio-Canada
Bien malgré lui, le diffuseur Spect'Art à Rimouski est, une fois de plus, plongé dans la gestion des annulations de spectacles en raison de la COVID-19.
Depuis quelques jours, Spect'Art a été contraint d'annuler quatre représentations.
Les salles sont bel et bien rouvertes, mais cette fois-ci, ce sont des artistes, infectés par la COVID-19, qui ne peuvent pas monter sur scène en raison du virus. Mercredi, le diffuseur de spectacle a dû annuler à la dernière minute les deux spectacles de l'humoriste Simon Leblanc qui devait se produire sur scène mercredi et jeudi soir. Même scénario la fin de semaine dernière lors de la représentation prévue de la pièce Les Trois sœurs, par la troupe du TNM, en tournée.
Et maintenant, c’est la chanteuse Roxane Bruneau qui subit les répercussions de la propagation virale. Sa représentation de dimanche est reportée en raison d’une exposition au virus.
Les artistes sur la route sont probablement plus vulnérables au virus qu’une majorité de gens, avance le directeur général et artistique de Spect'Art, Jacques Pineau. On essaie toujours de remettre les spectacles à une date la plus proche possible de la date initiale pour préserver la saveur la plus fidèle du spectacle pour les détenteurs de billets.
Lorsqu’un spectacle est annulé avec une période de quelques jours d’avance, M. Pineau indique que plusieurs options s’offrent aux spectateurs. L'équipe du diffuseur envoie un formulaire aux détenteurs de billets, qui ont la possibilité de demander un remboursement, un crédit, ou de garder leurs billets pour une date ultérieure.
Toutefois, lorsqu’une annulation survient plus tardivement, les heures qui suivent donnent plus de fil à retordre aux employés du diffuseur de spectacles. Ceux-ci s’efforcent de joindre par téléphone tous les détenteurs de billets, le plus rapidement possible.
Les récentes annulations ont entraîné des appels téléphoniques aux quelque 800 détenteurs de billets pour les informer du changement.
Trois employés n’ont fait que ça pendant cinq ou six heures…, indique le directeur général. Mais les gens le prennent vraiment bien, ils comprennent parfaitement la situation.