
La SOPER lance un appel pour trouver des logements pour des réfugiés à Rimouski
Radio-Canada
La rareté de logements a incité la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) à lancer un appel à tous lundi sur sa page Facebook pour tenter de trouver un logis à deux familles de réfugiés. Le taux d'inoccupation particulièrement bas, à 0,9 %, complique la tâche.
Dans sa publication, la SOPERSociété de promotion économique de Rimouski-Neigette indique qu'exceptionnellement [elle] fait appel à son réseau d'affaires pour combler un urgent besoin de logements pour deux familles (six et neuf personnes) de réfugiés qui arrivent à Rimouski cette semaine.
Le directeur du développement économique pour la SOPERSociété de promotion économique de Rimouski-Neigette, Jean Létourneau, a indiqué lors d'une entrevue à l'émission Même Fréquence mardi après-midi, que la Société a mis l'épaule à la roue dans la recherche de logements pour ces personnes réfugiées puisqu'elle agit comme coordonnatrice de la Table de concertation en immigration de Rimouski-Neigette.
Aussi en entrevue à Même Fréquence, l'un des deux conseillers municipaux de la Ville de Rimouski qui siègent à la Table de concertation en immigration de Rimouski-Neigette, Jocelyn Pelletier, a souligné que ce n'est pas la première fois que les logements libres pouvant accueillir des familles de réfugiés se font rares.
Il faut comprendre que le délai de l'annonce du gouvernement lorsque les réfugiés débarquent à l'aéroport, c'est très court, a-t-il précisé.
« On n'a pas quelques semaines ou quelques mois pour se préparer [et trouver des logements]. On a très peu de temps. [...] Il faut se revirer sur un 10 sous. »
Jocelyn Pelletier indique qu'il ignore si AIBSLAccueil et intégration Bas-Saint-Laurent, qui coordonne l'arrivée des réfugiés, a reçu des réponses de la part de citoyens qui auraient de grands logements à louer après que l'appel à tous a été lancé sur les réseaux sociaux.
Il souligne par ailleurs le défi de trouver des logements de grande taille, avec plusieurs chambres, pour loger les familles.
Jean Létourneau poursuit en expliquant qu'en attendant que des logements soient trouvés, les familles réfugiées pourraient avoir à séjourner à l'hôtel, par exemple. Il ajoute que des citoyens offrent aussi parfois de l'hébergement temporaire chez eux.