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La socialisation précoce, une nécessité
Métro
Depuis quelques décennies, la société québécoise a vécu d’importants bouleversements. Les familles vivent de plus en plus isolées les unes des autres et c’est particulièrement vrai pour les familles avec des enfants très jeunes. Pourtant, les premiers mois de la vie du bébé et les quelques années qui suivent constituent une période qui amène son lot de défis pour bien des parents.
Certes, les parents peuvent se prévaloir au Québec d’un an de congé parental, ce qui est une excellente mesure prise pour assurer le bien-être de l’enfant. Mais rester à la maison avec l’enfant comme seul interlocuteur, est-ce vraiment la situation idéale autant pour le bébé que pour sa mère ? Une situation qui a été d’autant plus exacerbée en période de pandémie.
La dépression périnatale, le plus souvent non identifiée et ignorée par les mères elles-mêmes, touche entre 15 et 20 % de femmes. Les statistiques canadiennes indiquent que les séparations de couples arrivent le plus souvent pendant les deux premières années de l’enfant. La fréquentation de la garderie n’est pas alors une panacée.
Les enfants sont-ils d’ailleurs préparés à la séparation avec leur mère lors de la fréquentation d’une garderie ? Le face-à-face du congé parental peut-il bien les préparer à interagir avec les autres enfants ? À s’adapter à une vie sociale qui a ses règles de conduite, souvent fort différentes de celles de la maison ? Est-il vraiment normal qu’un enfant pleure pendant plusieurs jours après une intégration à la garderie ?