La Société de l’énergie communautaire du Lac-Saint-Jean misera sur l’éolien
Radio-Canada
La Société de l'énergie communautaire du Lac-Saint-Jean souhaite se doter d'une structure qui lui permettra de développer le secteur de l'éolien.
L'organisme a pris cette décision la semaine dernière, lors de son assemblée générale annuelle, et en a fait l’annonce à l’occasion du Cercle économique régional des Premières Nations, dont le coup d’envoi a été donné mercredi à Roberval.
Étant donné la demande énergétique d’Hydro-Québec, on n’a pas nécessairement besoin de passer par appel d’offres. Ça va nous donner l’opportunité d’être compétitifs dans le marché, tout en développant notre propre énergie et redistribuer les bénéfices dans les communautés, a indiqué le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon.
La Société de l'énergie communautaire du Lac-Saint-Jean a développé et mis en place deux minicentrales.
Pour la Société de l'énergie communautaire du Lac-Saint-Jean, il importe d’exercer un leadership dans le domaine de l’éolien. L'objectif est de créer de nouvelles retombées économiques pour les MRC de Domaine-du-Roy et de Maria-Chapdelaine et pour la communauté de Mashteuiatsh, qui sont les trois partenaires de la société d'énergie.
On est un peu au départ, car l’éolien commence à se développer. C’est un peu différent de l’hydroélectricité, mais en fin de compte c’est juste d’aller chercher les potentiels et voir jusqu’à quel niveau on va aller du côté de ces énergies-là, a ajouté Yanick Baillargeon, précisant qu’il serait possible d’aller chercher jusqu’à 2000 mégawatts de puissance.
« Le potentiel est énorme. »
Le Cercle économique régional des Premières Nations a débuté mercredi matin à Roberval. L'événement est animé conjointement par le journaliste et auteur Michel Jean et l'ex-député Stéphan Tremblay. Il se poursuivra jeudi. Environ 250 élus, de même que des acteurs autochtones et allochtones provenant des domaines social et économique, y participent.
Au-delà du volet économique, l’événement doit s’inscrire dans une démarche d’engagement, selon le chef de la communauté de Mashteuiatsh, Gilbert Dominique.