La situation sanitaire s’améliore à Unamen Shipu
Radio-Canada
La vague de contamination de COVID-19 s'est calmée à Unamen Shipu. Depuis février, trois décès ont été provoqués par le virus dans la communauté de la Basse-Côte-Nord. Malgré cette amélioration, la Basse-Côte-Nord et la Minganie affichent toujours les pires bilans de la province quant au nombre de cas actifs par tranche de 100 000 habitants.
Depuis la détection du premier cas à Unamen Shipu le 23 décembre 2021, 303 personnes ont contracté le virus dans la communauté de près de 1300 habitants.
Même si le haut de la vague semble être passé, la communauté fait encore face à la propagation de la COVID-19. Unamen Shipu fait état de 24 cas actifs à l’heure actuelle.
La responsable des soins infirmiers pour le centre de santé d'Unamen Shipu, Lucie Paquette, avance que la communauté redouble d'efforts pour limiter la progression du virus.
Tous les travailleurs allochtones qui viennent travailler dans notre communauté doivent passer un test test d'amplification en chaîne par polymérasePCR à leur entrée au village, indique-t-elle.
Des gardiens sont postés au quai et à l’aéroport, et distribuent des tests rapides aux nouveaux arrivants. Elle mentionne aussi que les membres du personnel du centre de santé et les enseignants sont testés chaque semaine par un test test d'amplification en chaîne par polymérasePCR.
Lorsqu’un membre de la communauté déclare avoir testé positif à la COVID-19 sur un test rapide, la personne doit se déplacer au dispensaire du village afin de confirmer le résultat grâce à un test test d'amplification en chaîne par polymérasePCR. Elle devra ensuite s’isoler pendant 10 jours, soit cinq jours de plus que la recommandation de la santé publique provinciale.
On est plus sévère que leur recommandation parce que plusieurs personnes habitent sous le même toit ici et ce n'est pas tout le monde qui est vacciné sous ce dit toit, avance-t-elle.
Lucie Paquette indique qu’approximativement 58 % des membres de la communauté ont reçu une première dose du vaccin contre la COVID-19, 50 % en ont reçu une deuxième, et 26 %, une troisième dose.