
La santé publique demeure vigilante face à la circulation des virus sur la Côte-Nord
Radio-Canada
Le nombre de consultations dans les urgences de la Côte-Nord pour des symptômes de toux, fièvre et congestion est passé de 200 par semaine au début du mois de novembre, à 350 au cours des quatre dernières semaines.
Cette hausse s'explique par la présence de la COVID-19, de la grippe et du virus respiratoire syncytial dans la région, selon le Dr Richard Fachehoun, le directeur de la santé publique nord-côtière.
Toutefois, la proportion de tests positifs à la COVID-19 s'est stabilisée et l'activité grippale a également diminué dernièrement.
Pour l’influenza, il y a une bonne nouvelle. On est passé de 33 % de positivité au début décembre à 13 % le 7 janvier. Donc l’activité grippale est en baisse, martèle le directeur de la santé publique.
La proportion de tests positifs au virus respiratoire syncytial a augmenté légèrement, de 9 à 15 % de positivité entre la mi-décembre et le début janvier, après un sommet à 19 % au 31 décembre. Le Dr Fachehoun rappelle que ce virus mène plus souvent à l’hospitalisation chez les enfants.
Pour la COVID-19, c’est resté stable, précise Richard Fachehoun, avec environ 11 % de positivité.
Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu plus de cas de COVID-19, ça veut juste dire que ceux qui ont fait des tests, on a eu 11 % qui étaient positifs. Dans les statistiques hospitalières, les cas de COVID-19 demeurent le virus le plus fréquent, ajoute le Dr Fachehoun.
Malgré cette récente baisse, les taux d'occupation dans les urgences ont été plus élevés qu'à l'habitude dans le temps des Fêtes.
« Quand on compare la moyenne pour le mois de décembre à la même période entre 2021 et 2022, c’est trois fois plus élevé. Donc oui, il y a eu une pression sur les systèmes de soins. »