La santé mentale des femmes de 16 à 24 ans de la région s’est dégradée durant la pandémie
Radio-Canada
Un récent sondage commandé par l'organisme Récif 02 montre qu'une grande proportion de jeunes femmes évaluent leur santé mentale comme étant moyenne ou mauvaise.
Cette conclusion émane d'une étude menée par Segma Recherche qui pourrait servir de guide aux investissements à venir dans le système de santé.
Selon le chercheur principal, Marc Bouchard, la moitié des femmes de 16 à 24 ans interrogées estiment que leur santé mentale s'est dégradée depuis la pandémie.
C’est sûr que les jeunes, de vivre le confinement, c’est plus difficile. On s’attendait qu’il y ait une plus grande dégradation de la santé mentale des jeunes, mais à ce niveau-là, c’est vraiment impressionnant qu’il y ait vraiment autant de jeunes femmes qui nous disent que leur santé mentale s’est dégradée. C’est vraiment des chiffres qui sont très, très élevés, a indiqué le chercheur.
En ce sens, les deux tiers des jeunes femmes pensent que le gouvernement devrait investir en priorité dans les services de santé mentale.
Par ailleurs, plus du tiers des femmes qui s'identifient comme faisant partie des minorités sexuelles jugent leur santé mentale comme étant moyenne ou mauvaise
Le directeur général de l'organisme Diversité 02, Daniel Gosselin, espère que le gouvernement tiendra compte de ces conclusions pour faire tomber les préjugés.
Je pense que la première chose à faire, c’est de donner de la formation chez les intervenants et intervenantes qui interviennent directement avec cette communauté-là pour les sensibiliser aux femmes de la diversité sexuelle et de genre, a-t-il exposé.
Dans cette étude, plus de 1050 femmes ont été sondées sur ce que devraient être les priorités en santé des femmes de la région pour les prochaines années en plus d’autoévaluer leur état de santé mentale.