La saison de ski de fond est bien amorcée en Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada
La saison de ski de fond est débutée pour les différents clubs de l’Abitibi-Témiscamingue. La météo changeante des derniers jours a toutefois retardé l’ouverture de certains d’entre eux.
Le Club de ski de fond Granada, à Rouyn-Noranda, a seulement pu rendre disponible l’accès à ses pistes le 23 décembre en raison des nombreuses précipitations de pluie des dernières semaines. Son président, Richard Gauthier, assure que les sentiers sont désormais en bon état.
La hausse des températures et la pluie verglaçante des deux dernières semaines nous ont empêchés de commencer plus tôt [...] Nos pistes sont en condition de début de saison, mais sont très praticables. On a de bonnes journées. On invite tout le monde à prendre l’air , indique-t-il.
Du côté de Senneterre, le Club de ski de fond et de raquette fait état d’un fort achalandage, notamment en raison du congé de la période des Fêtes. Plus d’une centaine d’accès de saison ont été vendus jusqu’à maintenant.
Avec le temps des Fêtes, c’est sûr qu’il y a plus de gens qui profitent d’activités extérieures. Avec la COVID, ils se tiennent plus à l’extérieur. Pour nous, c’est bien. [...] La saison est superbement bien commencée , confirme Dany Julien, président du Club de ski et de raquette de Senneterre.
La régisseuse de la Forêt récréative de Val-d’Or, Nathalie Perreault, fait remarquer que les opérateurs de sentiers de ski de fond doivent jongler avec les différentes mesures sanitaires en lien avec la COVID-19.
La particularité de cette année est que les gens doivent avoir leur passeport sanitaire pour accéder aux bâtiments. Donc pour la location d’équipements, ça le prend. C’est pour cela qu’on a aménagé un coin à l’extérieur pour répondre à l’ensemble de la population , explique-t-elle.
La pénurie de main-d'œuvre qui sévit dans la région a également eu des contrecoups sur la Forêt récréative.
On a fini par trouver un peu plus tard que d’habitude [des employés], mais on a tout le personnel pour pouvoir répondre à la demande puis maintenir la qualité du service sur place. C’est plutôt les quarantaines qui ont un impact sur la disponibilité du personnel , raconte-t-elle.