La sérénité de Cayden Primeau
Radio-Canada
SPRINGFIELD – La recette est éprouvée et fonctionne à merveille jusqu’à présent pour le Rocket : Cayden Primeau monte la garde jusqu’à ce que certains de ses coéquipiers prennent la relève et étouffent l’adversaire.
Et ainsi, le club-école du Canadien gagne, il avance et, contre toute attente, se retrouve maintenant à une seule victoire de la finale de la Coupe Calder dans la Ligue américaine avec une série égale 3-3.
Lundi soir au Massachusetts, la troupe de Jean-François Houle a enregistré un gain convaincant de 5-1 en apparence, mais vraiment, il n’y avait que la troisième période de pleinement satisfaisante pour les Lavallois dans ce match. Et la victoire, bien entendu.
Il s’est joué une guerre d’usure dans ce duel, un sixième en neuf jours depuis le début de la finale de l'Est contre les Thunderbirds de Springfield. C’est beaucoup.
La fatigue a d’abord semblé rattraper les hommes de Jean-François Houle en début de match. Lent, un peu hésitant, le Rocket n’a que peu généré en lever de rideau. Primeau a été solide sur les quelques occasions des Thunderbirds.
Le Rocket avait opté pour une formule à 11 attaquants et à 7 défenseurs, une stratégie qui s’est avérée préoccupante quand Jesse Ylönen est tombé au combat après 20 minutes. À seulement une dizaine d'attaquants, l’on pouvait craindre le point de rupture.
Cela a été le moment choisi par Primeau. D’un calme olympien, le gardien a repoussé tous les assauts, dont quelques-uns franchement dangereux. On pense entre autres à cette occasion de Hugh McGing directement dans l’enclave après un vilain revirement de Corey Schueneman et encore plus à cette échappée de Will Bitten qui s’était blotti derrière Xavier Ouellet et Louie Belpedio pour recevoir un lob d’une grande adresse.
Le choix de septième tour en 2017 du Tricolore a fermé la porte. Quelques secondes plus tard, Danick Martel a profité d’une largesse du défenseur Tommy Cross pour ouvrir la marque.
Le contrepoids a été immédiat.