La restauration de la cathédrale d’Amos progresse bien
Radio-Canada
Les travaux de restauration de la cathédrale Sainte-Thérèse-d’Avila progressent bien à Amos.
La Fondation Héritage et la Fabrique de la paroisse Sainte-Thérèse ont présenté mardi l’état d’avancement du chantier de 6,2 millions de dollars. Depuis le mois de mai, l’entrepreneur spécialisé Atwill Morin Québec procède à la réfection complète du revêtement extérieur, au remplacement des fenêtres et à la réparation de la toiture de l’édifice patrimonial.
La première des deux phases qui tire à sa fin s’est attaquée à la moitié nord de la cathédrale. Le démantèlement complet des briques et des pierres d’Amos sur le mur nord a permis de déceler et réparer des problèmes inattendus. Des fissures dans le mur de soutien ont été réparées et des joints ont été refaits entre des blocs de béton. Les fenêtres ont aussi offert certaines surprises.
Elles sont collées sur la fenêtre en bois, et à l’extérieur, on a une thermos. Il a fallu démonter les thermos, puis les vitraux un à un, pour enlever les fenêtres pour les restaurer. Il va falloir les reposer un par un aussi, une fois que la fenêtre sera installée en place, et ça va se faire directement à partir des échafaudages, explique Pierre Roch, président de la Fabrique.
Cette première phase des travaux a aussi permis de constater à quel point cette restauration s’avère un travail de moine. Non seulement 55 000 briques seront remplacées à terme, mais chacune des 3600 pierres d’Amos a dû être mesurée et bien identifiée pour être reproduite de façon identique.
On a fait de la préparation en amont. On est venus ici trois semaines pour prendre des mesures, avec une nacelle, de chacune des pierres. Une à une, on les a mises dans un plan de pose, puis dans Autocad pour ensuite les transférer à notre fournisseur de pierres, pour qu’il y ait exactement les mêmes pierres. Parce qu’on le sait, si ce n’est pas la bonne pierre qui arrive ou si elle n'est pas bien numérotée, ça va tout gâcher le reste de notre chantier, fait valoir Sébastien Delli Colli, président d’Atwill Morin Québec.
Il y a des pierres que je dois retirer du mur pour les envoyer au Lac-Saint-Jean pour qu’ils puissent me reproduire exactement les mêmes pierres, surtout qu’on parle de pierres avec des rayons. On doit reproduire les mêmes rayons afin de s’assurer qu’on ait une belle continuité dans le parement, renchérit Clément Arcand, surintendant de chantier pour Atwill Morin Québec.