La relance de l’usine Résolu à Amos franchit une première étape
Radio-Canada
La possible relance de l’usine de papier journal de Résolu à Amos a franchi une première étape importante.
Le comité de travail a déposé ses propositions préliminaires aux dirigeants de Produits forestiers Résolu, le 22 novembre dernier. Celles-ci ont été préparées avec la firme d’experts-conseils Envertis Consulting.
Des élus, des organismes de développement et des chercheurs sont mobilisés au sein de ce comité formé par la Chambre de commerce et d’industrie du Centre-Abitibi. En collaboration avec les dirigeants de Résolu et le syndicat des employés de l’usine, ils cherchent des alternatives pour la relance durable de l’usine fermée depuis avril 2020.
Le redémarrage de la production de papier journal est écarté en raison des perspectives peu encourageantes pour ce produit. Toutefois, le comité souhaite continuer de valoriser les copeaux de bois avec les équipements et infrastructures en place, sans préciser davantage la nature de ses propositions.
C’est sûr qu’on ne dévoile pas quelle est la stratégie de relance, volontairement, parce que c’est une conversation qui est plus en mode privée avec Résolu. Si, éventuellement, il y a des éléments là dedans qui deviennent plus pertinents à dévoiler, on le fera. Mais pour le moment, on garde ça confidentiel pour être capable de notre côté, avec Résolu, de discuter à porte fermée sur ces propositions-là, explique Éric Laliberté, directeur général de la SADC Harricana et membre coordonnateur du comité de travail.
Produits forestiers Résolu procède présentement à l’analyse des propositions. Une prochaine rencontre pourrait avoir lieu avec le comité de travail d’ici la pause des Fêtes, ce qui permet au comité de demeurer optimiste.
C’est une rencontre sur la base du partage d’informations, de réponses à des questions. Dans le fond, on est déjà en dialogue sur la suite des choses avec Résolu, non pas sur le redémarrage ou la relance comme telle, mais sur la base des propositions qu’on leur a déposées. Pour nous, c’est positif. Parce qu’on aurait aussi bien pu recevoir d’entrée de jeu une réponse qui était : vous nous amenez dans une direction qu’on a déjà regardée, qui n’a pas d’avenir, et ce n’est pas le dialogue qu’on a ou qu’on a eu avec Résolu jusqu’à maintenant. De ce point de vue là, c'est positif, affirme Éric Laliberté.