
La relève québécoise frappe à la porte de l’équipe nationale de ski acrobatique
Radio-Canada
Les derniers Jeux olympiques d'hiver ont prouvé que le Québec réussit à former d’excellents skieurs acrobatiques en slopestyle et au grand saut. Et ce n’est pas fini. D’autres jeunes Québécois de talent pourraient se joindre d’ici quelques années à Olivia Asselin et Édouard Thériault au sein de l’équipe canadienne et faire leur nom sur la scène internationale.
La saison de ski acrobatique n’est pas encore terminée, mais on peut déjà imaginer le bilan que fera l’entraîneur de l’équipe du Québec Jean-François Houle au moment de ranger les skis.
Les dernières saisons ont été particulières avec la COVID, explique-t-il. Il n’y avait pas de compétitions, rien. Alors cette année, c'était l'année où on voyait où on était rendu au niveau de la compétition et du calibre et on a eu une super saison.
« Les jeunes sont en feu. On voit qu'on a construit un programme qui marche bien. Les jeunes évoluent vite. »
Cette évolution a permis à Dylan Deschamps de Québec de vivre, la semaine dernière, son baptême de la Coupe du monde à Tignes, en France.
J'étais très nerveux, raconte Deschamps, qui a pris le 36e rang du slopestyle. Le monde est vraiment bon là-bas. Skier avec les meilleurs au monde, c’était fou!
Rien n’a encore été officialisé, mais l’entraîneur Houle croit que le skieur de 19 ans a déjà posé un pied au sein du programme de l’équipe nationale.
C'est le fun de voir ça pour nous, lance Jean-François Houle. C'est un peu le moment qu'on attend, de faire passer un athlète de l'autre côté avec l'équipe canadienne.
Naomi Urness a aussi prouvé qu’elle sera à surveiller au cours des prochaines saisons, après une 4e position au grand saut des Mondiaux juniors en Suisse, sa première compétition en sol européen.