La réussite de la COP26 est une question « de vie ou de mort », dit John Kerry
Radio-Canada
« Il faut que nous réussissions » à la COP2626e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui s'ouvrira à la fin du mois à Glasgow, a déclaré lundi sur la chaîne française BFMTV l'envoyé spécial américain sur le climat, John Kerry, qui a évoqué « une situation critique, de vie ou de mort pour beaucoup de gens ».
Nous avons 55 % des économies mondiales qui sont décidées à limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 °C, c'est assez extraordinaire. Désormais, nous avons besoin que les 45 % restant nous rejoignent, a déclaré l'envoyé spécial, de passage à Paris.
C'est une situation critique, de vie ou de mort pour beaucoup de gens, a-t-il encore dit. Non, il n'est pas trop tard [pour agir], mais nous devons agir maintenant.
Il faut faire plus que l'Accord de Paris, Paris n'est plus suffisant, car nous avons continué à augmenter nos émissions de gaz à effet de serre, a ajouté John Kerry.
Interrogé sur les tensions entre les États-Unis et la France à la suite de la crise diplomatique provoquée par l'annulation par l'Australie d'un important contrat de sous-marins français, l'envoyé spécial et ancien secrétaire d'État américain a dit que ce n'était pas une trahison envers la France, mais une absence de communication.
Le président américain m'a questionné à ce sujet, il m'a demandé des détails sur la situation, je la lui ai décrite. Il n'était pas au courant de l'impression que nous avions pu laisser aux Français, a déclaré John Kerry.
Je ne veux pas aller dans les détails, mais mon président est complètement dédié au renforcement de nos relations, et Joe Biden veut rencontrer le président Macron, a-t-il déclaré.