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La réouverture d’un lit de soins palliatifs réclamée au CHSLD d’Acton Vale
Radio-Canada
Des élus et des citoyens de la région d'Acton Vale réclament la réouverture du seul lit en soins palliatifs du centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) local. Le lit de soins palliatifs fait partie d'une unité de 13 places fermée depuis juillet en raison d'une pénurie de personnel.
On ne peut pas y avoir accès par manque de ressources, souligne Julie Lefebvre. Cette citoyenne espérait voir son père obtenir ses soins de fin de vie au CHSLD d'Acton, à deux pas de chez lui. La fermeture de lits oblige toutefois ce dernier à être hébergé à Drummondville, à 35 kilomètres de là.
C'est sûr qu'après un certain temps, il y a une fatigue qui s'installe, chacun avec nos horaires de base, avec l'ajout de la distance à faire pour aller visiter mon père, déplore Julie Lefebvre.
L'établissement espérait pourtant rouvrir ces 13 lits en novembre. Ses responsables n'ont toutefois pas pu dénicher les ressources humaines pour le faire de manière sécuritaire.
Il nous manque du personnel à la hauteur d'une dizaine de professionnels en soins infirmiers, infirmiers et infirmières auxiliaires, et proposés aux bénéficiaires également. C'est du 7 jours sur 7, 24 h sur 24, souligne la porte-parole du CISSS Montérégie-Est, Caroline Doucet.
Bien qu'il salue les efforts déployés par les autorités de santé pour pallier le problème, le préfet de la MRC d’Acton, Jean-Marie Laplante, exige une solution à long terme.
« Cette chambre de fin de vie a été subventionnée par la fondation Daignault-Gauthier, donc payée par les citoyens. Donc on trouve ça déplorable, malgré qu’on comprend la situation quand même. »
Julie Lefebvre et son père espèrent aussi un dénouement de l'impasse, par respect pour leurs concitoyens en fin de vie.
Je sais qu’il voudrait que les gens de sa communauté puissent bénéficier de ce service-là. Mon témoignage est donc le prolongement de l'implication de mon papa dans sa communauté, soutient-elle.