La qualité de l’air toujours meilleure qu’avant la pandémie à Montréal
Métro
Même si la qualité de l’air de Montréal s’est légèrement détériorée en 2021 par rapport à l’année précédente, elle demeure toutefois meilleure qu’en période prépandémique, de 2016 à 2019.
Le Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA) de la Ville de Montréal, dont le rapport 2021 a été déposé au conseil municipal le 13 juin, a enregistré 27 jours de mauvaise qualité de l’air l’an dernier.
Il s’agit de six jours supplémentaires de mauvaise qualité de l’air par rapport à la première année pandémique, en 2020.
Les résultats de 2021 restent toutefois meilleurs que ceux obtenus entre 2016 et 2019, où le nombre de mauvais jours se situait entre 29 et 43.
«C’est sûr que la signature confinement, ça change la donne en 2020, même en 2021. On a moins de gens sur la route, plus de gens qui font du télétravail. Il fallait s’attendre à un retour du balancier dès qu’on sort du confinement, et ça commence à se préciser», soutient André Bélisle, président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique.
Pour le directeur général du Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), Emmanuel Rondia, ce bilan est «quand même encourageant par rapport aux seuils qu’on avait dans les années prépandémie».
Il faudra selon lui attendre de voir le bilan de l’année 2022 «pour voir c’est quoi la tendance».