La preuve vaccinale suscite un engouement pour le vaccin de Johnson & Johnson
Radio-Canada
Alors que les gouvernements de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan pressent Ottawa de leur envoyer des doses du vaccin contre la COVID-19 de Johnson & Johnson, certains citoyens sont prêts à faire des kilomètres pour éviter d’attendre qu’elles arrivent.
C’est notamment le cas de Danielle Smith. L’ancienne cheffe du Parti Wildrose de l’Alberta s’est rendue jusqu’à Phoenix, dans l’État de l’Arizona, aux États-Unis, pour recevoir l’unique dose nécessaire du vaccin en question.
Comme elle, nombre d’Albertains préfèrent attendre que le vaccin de l’entreprise américaine soit offert plutôt que de devoir recevoir les deux doses de ceux de Pfizer-BioNTech, Moderna ou AstraZeneca, selon le premier ministre Jason Kenney.
C’est devenu une demande suffisamment bruyante pour qu’on en conclue qu’elle est bien réelle, a-t-il expliqué jeudi.
Parmi les facteurs qui incitent les personnes comme Danielle Smith à se tourner vers le produit de Johnson & Johnson, il y a l’attrait de la dose unique et la pression exercée par le besoin de présenter une preuve vaccinale dans certains commerces ou pour participer à certaines activités.
S’il est possible d’éviter de se faire vacciner en présentant le résultat d’un test de dépistage du coronavirus de moins de 72 heures, l’accès au test et la répétition de celui-ci nécessaires à la reprise d’une vie quasi normale deviennent rapidement un casse-tête, confie Mme Smith.
Selon elle, le délai entre la réception d’une première dose et l’immunité considérée comme suffisante 14 jours après la seconde est un incitatif supplémentaire à opter pour un vaccin à injection unique.