La pression est forte pour mettre fin à la grève aux ports de la C.-B, dit Trudeau
Radio-Canada
Le gouvernement fédéral continuera à faire pression sur les deux parties pour qu'elles mettent fin à la grève des ports de la Colombie-Britannique, a indiqué Justin Trudeau, vendredi, alors que l'arrêt de travail se poursuivait pour une septième journée.
Le premier ministre, qui se trouve à Calgary, a déclaré qu'il était conscient de l'impact de la grève sur les producteurs des Prairies.
Environ 7400 membres du Syndicat international des débardeurs et magasiniers du Canada débrayent depuis samedi 1er juillet dans une trentaine de ports de la Colombie-Britannique.
Rien n'indique pour le moment que l'impasse sera dénouée alors que les pourparlers ont été interrompus lundi.
L'Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique exhorte le syndicat à reprendre les négociations dans le cadre d'un processus volontaire de médiation et d'arbitrage , tandis que le syndicat accuse les employeurs d'essayer d'amener le gouvernement à faire son sale boulot .
M. Trudeau a affirmé que les meilleurs accords sont conclus à la table des négociations et qu'il sait qu’une solution existe .
« Je sais aussi que la pression monte de jour en jour et que les gens sont vraiment inquiets de ce que les choses pourraient devenir la semaine prochaine, et nous le sommes aussi. »
La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, a déclaré vendredi que la grève portuaire causait des difficultés extrêmes aux producteurs et aux exportateurs de sa province.
Elle a mentionné qu'elle avait écrit à M. Trudeau pour lui demander de rappeler le Parlement afin de mettre fin à la grève.