La police de Toronto dit qu’elle aura les manifestants à l’œil ce week-end
Radio-Canada
La police de Toronto ne s'attend à aucun débordement, mais elle prévient les manifestants qu'elle n'hésitera pas à faire respecter la loi s'ils deviennent violents. Elle avertit que les discours haineux en particulier ne seront nullement tolérés.
D'entrée de jeu, le chef de la police, James Ramer, s'est voulu rassurant : il ne s'attend à aucune occupation du centre-ville comme celle que l'on a connue en février à Ottawa.
Aucun lieu de la métropole ne sera d'ailleurs fermé au public pour l'occasion, mais la surveillance sera renforcée.
L'esplanade de l'hôtel de ville de Toronto et l'enceinte de la législature seront par exemple accessibles, mais des rues seront fermées pour faciliter la circulation des manifestants.
La police anticipe une grande affluence en termes de personnes et de véhicules, mais elle ne croit pas que les manifestations perdureront au-delà de dimanche soir. Elle s'attend en outre à un minimum de perturbations.
Elle n'est toutefois pas en mesure de chiffrer à l'avance la foule. 14 groupes sont attendus, certains seront peu nombreux, d'autres atteindront plusieurs centaines de personnes, explique le chef Ramer.
Le groupe anti-israélien al-Quds est l'un des 14 associations en question.
La police demande la patience et la collaboration des Torontois. Nous acceptons que tout le monde manifeste dans le calme, mais nous n'hésiterons pas à arrêter ceux qui commettront des méfaits, poursuit le chef Ramer.
Le chef James Ramer s'est engagé à lutter contre la criminalité, mais aussi les discours haineux contre n'importe quelle communauté de la société. Nous respectons la liberté d'expression, elle est inscrite à la charte, mais elle a des limites, ajoute-t-il.