
La police d’Ottawa prévient les manifestants qu’ils risquent d’être accusés de méfait
Radio-Canada
La police d'Ottawa dit aux manifestants qui occupent la capitale nationale de dégager les rues et qu'ils risquent d'être accusés au criminel s'ils n'obtempèrent pas.
L'avertissement intervient près de deux semaines après le début de la manifestation contre la vaccination obligatoire et les mesures de santé publique qui a paralysé le centre-ville d'Ottawa.
La police a déclaré dans un communiqué que les manifestants doivent cesser de bloquer les rues ou faire face à la possibilité d'être accusés de méfait à l'égard des biens.
Elle avertit également que les véhicules et autres biens des manifestants pourraient être saisis et éventuellement confisqués.
Selon la police, des accusations ou des condamnations liées à des activités illégales associées à la manifestation pourraient empêcher ces personnes de se rendre aux États-Unis.
Cette décision survient après que des responsables d'Ottawa eurent eu des entretiens avec le gouvernement fédéral pour trouver des solutions afin de mettre fin à la manifestation qui a déclenché des rassemblements de solidarité, dont certains ont bloqué la circulation aux postes frontaliers à Coutts, en Alberta, et au passage du pont Ambassador, entre Windsor et Détroit.
Plus tôt mercredi, le Service de police d'Ottawa (SPO) signalait qu'il y avait eu 23 personnes arrêtées depuis le début de la manifestation de camionneurs et de leurs sympathisants au centre-ville et que 85 enquêtes criminelles avaient été ouvertes.
Plus de 1300 contraventions ont aussi été distribuées aux protestataires.
Le chef adjoint de la police, Steve Bell, ajoutait que les policiers s'efforçaient surtout de protéger le périmètre qui entoure le centre-ville et d'empêcher la livraison de bidons de carburant aux camionneurs stationnés.