La police alerte sur des « guerres de territoire » dans la région de Kitchener
Radio-Canada
Les enquêteurs de la police régionale de Waterloo ont remarqué une augmentation des soi-disant « guerres de territoire », depuis que les élèves du secondaire sont retournés en classe à l'automne 2021.
Fondamentalement, il s’agit d’élèves d'une école qui vont développer un problème avec des élèves d'une autre et qui s'organisent pour se battre, selon le chef de la police régionale Bryan Larkin.
Nous sommes troublés par les armes impliquées, qu'il s'agisse de répliques d'armes à feu ou d'autres, telles que des poings américains, des chaînes et, plus récemment, des haches, a déclaré le chef Larkin lors d'une réunion du conseil des services de police mercredi.
L’une de ces batailles rangées s’est déroulée en décembre. Environ 150 jeunes s’étaient rassemblés dans les rues du centre-ville de Kitchener, selon la police. Sept adolescents ont depuis été accusés, dont trois de 14 ans.
La semaine dernière, un autre adolescent a été arrêté et s'est fait retirer un pistolet BB de style Glock en relation avec une potentielle guerre de territoire, a continué Bryan Larkin.
Lorsqu'on lui a demandé si la tendance marquait également une augmentation par rapport aux niveaux prépandémiques, le chef de police a indiqué qu'il pouvait être difficile de le déterminer.
Selon lui, ce type d'activité fluctue souvent au fur et à mesure que les élèves progressent dans le secondaire, obtiennent leur diplôme et passent à autre chose.
Bien que le type de criminalité juvénile puisse changer en ce moment, Bryan Larkin a expliqué que le nombre total n'est pas nécessairement à la hausse. Le nombre total d'accusations portées en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents cette année est à peu près comparable à ce qu'il était l'an dernier, a-t-il dit.
Rohan Thompson affirme que ces différends sont un problème de longue date, tant dans la région de Waterloo que dans tout le pays.