
La place de Montréal à l’international au cœur de la course à la mairie
TVA Nouvelles
Le contraste entre Valérie Plante et Denis Coderre est particulièrement visible lorsqu’il est question de faire rayonner la métropole à l’international. Bien que leurs objectifs soient semblables, le moyen pour y parvenir diffère.
«Les villes sont toutes en compétitions pour la même chose: c’est le talent et la main-d’œuvre. Une ville comme Montréal doit attirer les talents et les étudiants, et avec ce qu’eux recherchent, la transition écologique est un "must have"», a affirmé la mairesse sortante, Valérie Plante, qui veut mettre de l’avant les éléments qui distinguent Montréal.
«Ce n’est pas qui tu es, c’est qui tu connais», croit plutôt M. Coderre. Pour lui, la diplomatie et les contacts internationaux sont essentiels afin de faire valoir les atouts de la métropole à l’étranger. «Pour faire une différence, le maire doit être le chef de file en termes de mission», a-t-il illustré.
Les adversaires dans la course à la mairie de Montréal avaient été invités par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) à discuter de leur vision pour la métropole dans le monde, dans un débat animé par Brian Myles, directeur du «Devoir».
Parmi les enjeux nommés, la place de la langue française a notamment retenu l’attention. Cela, dans un contexte de réforme de la loi 101, alors que Montréal a le statut unique de seule métropole francophone en Amérique.
«Il faut prêcher par l’exemple. La Ville est le plus grand employeur de la région métropolitaine. On intègre beaucoup de nouveaux arrivants, mais je crois que la langue française doit être rassembleuse», a souligné Mme Plante, qui a également rappelé que son administration avait proposé au printemps un plan d’action en matière de langue.