
La pilule anti-covid difficile d’accès au NB
Radio-Canada
Même si la santé publique a élargi l’accès au Paxlovid, le prescrire n’est pas chose facile au Nouveau-Brunswick.
Ce médicament antiviral qui diminue les risques d'hospitalisation des personnes vulnérables atteintes de la COVID-19 peut être prescrit par les fournisseurs de soins primaires, comme les infirmières praticiennes et les médecins, depuis le 11 avril.
En plus de répondre aux critères d’admissibilité (Nouvelle fenêtre), à moins de travailler dans un foyer de soin ou d’être résident d’une communauté autochtone, un test test d'amplification en chaîne par polymérasePCR positif est nécessaire pour se faire prescrire le Paxlovid.
Le pharmacien en maladie infectieuse à l’hôpital George-Dumont de Moncton, Daniel Landry, note que cette mesure est contraignante pour plusieurs patients.
Parce que pour être efficace, le Paxlovid doit être pris dans les cinq jours suivant l'apparition de symptômes.
Dans mon expérience avec la clinique, les gens attendaient une journée ou deux après qu’ils avaient des symptômes [avant de se dire] ah, ok, j’irai faire un test. Là, une journée ou deux après, ils ont les résultats pis on est rendu au jour quatre ou cinq de leur maladie.
« Donc si on attend trop longtemps à se faire tester, parfois on peut vraiment perdre la fenêtre d’opportunité pour le traiter. »
Véronique Soucy, pharmacienne-propriétaire à la pharmacie Jean Coutu à Edmundston, remarque aussi que le temps limité pour la prescription du médicament complique les choses.
Le meilleur conseil que j’aurais à donner, c’est que si vous avez 50 ans et plus, vous n’êtes pas pleinement vaccinés, faites une demande de test test d'amplification en chaîne par polymérasePCR. Il y a certaines personnes parfois qui ont des comorbidités, puis on ne sait pas ce que la COVID nous réserve.