La persévérance de Charles Leblanc
Le Journal de Montréal
Juillet a été un mois de rêve pour les joueurs de baseball québécois. C’est d’ailleurs la première fois depuis 2019 qu’au moins trois produits de la Belle Province sont sélectionnés lors de la même séance de repêchage amateur. Les grands honneurs aux jeunes lanceurs, Cédric De Grandpré, Atlanta, Nathan Landry, Boston, et Jérémy Pilon, Toronto.
En juillet également, les grandes portes du baseball majeur se sont ouvertes pour deux autres produits locaux, soit Otto Lopez avec les Blue Jays et Charles Leblanc chez les Marlins de Miami.
Charles Leblanc mérite tout notre respect. Il est l’exemple parfait de résilience.
Avant d’endosser l’uniforme des Marlins, il a dû manger son pain noir. Le Lavallois âgé de 26 ans a surmonté plusieurs obstacles.
Persévérance
Réclamé une première fois par les Brewers de Milwaukee au 33e tour de table en 2013 puis par les Rangers du Texas à la quatrième ronde en 2016 après avoir évolué avec l’Université de Pittsburgh, Charles Leblanc n’a jamais été en mesure de se faire justice à Arlington où la direction a fermé les yeux sur ce prometteur frappeur droitier.
Leblanc aurait pu tout simplement tout lancer en l’air et réorienter sa carrière ailleurs, car il avait 25 ans.
Gagner n’est pas seulement savourer des victoires, mais c’est surtout être capable de relever des défis pour atteindre ses objectifs.
Cette année, avant le début de la saison, les Marlins l’ont sélectionné au repêchage des joueurs des ligues mineures.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.