La péréquation, une boîte de Pandore restée fermée lors de la campagne
Radio-Canada
Dans un mois, les Albertains iront aux urnes pour voter sur la péréquation, mais ce n’est pas lors de la campagne fédérale qu’ils auront pu s’informer ni prendre le pouls des autres provinces sur ce sujet.
Le mot n’a pas été prononcé une seule fois lors des débats des chefs, que ce soit en français ou en anglais. Il n’apparaît pas non plus sur la plateforme du Parti libéral ni du Nouveau Parti démocratique.
Le Parti conservateur du Canada a une proposition, mais elle est vague. Nous allons nous assurer de l’équité de la péréquation en présentant la Loi sur l’équité de la péréquation et des transferts en tant que projet de loi gouvernemental et en l’adoptant le plus rapidement possible, est-il écrit dans le programme du parti.
Cela ajoutera une transparence à la péréquation, y lit-on. La proposition n’a jamais été expliquée au cours de la campagne.
Le chef par intérim du parti Maverick, Jay Hill, déplore ce manque d’attention portée à l'un des enjeux importants pour l’Ouest canadien.
Pour les Canadiens, nous n’aurions pas dû avoir cette élection et cette question est toujours aussi notable aujourd’hui que le premier jour du lancement de la campagne, explique M. Hill.
Tous les autres enjeux comme la justesse de la formule de péréquation et un meilleur partage des ressources pour l’Ouest canadien se sont retrouvés à l’arrière-plan.