
La Nouvelle-Écosse prépare un programme universel de dîner dans les écoles
Radio-Canada
Des responsables du gouvernement de la Nouvelle-Écosse assurent que la province s’apprête à offrir de meilleurs repas aux élèves des écoles de la province.
C’est ce que la sous-ministre intérimaire de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Rosalind Penfound, a affirmé mercredi à Halifax devant le comité parlementaire des comptes publics.
La province, soutient-elle, compte améliorer la qualité de la nourriture offerte aux enfants, et se prépare à instaurer un programme universel de dîner dans les écoles, dont 130 000 élèves pourraient bénéficier.
L’amélioration et l’expansion de l’offre de repas dans les écoles publiques surviennent quelques semaines après la publication d’un rapport de la vérificatrice générale de la province. En septembre, Kim Adair signalait que seulement 40 % des 26 écoles examinées pour son étude offraient un déjeuner répondant aux exigences nutritionnelles.
Brendan Maguire, député libéral d’Halifax Atlantic et membre du comité, a réagi à une affirmation de la sous-ministre, qui vantait la création d’un bar à salade gratuit dans une école de la rive sud, en rappelant que la vérificatrice générale avait noté que la qualité des aliments était très inégale, d’une école à l’autre.
Je peux vous dire qu’il n’y a pas de bars à salade dans les neuf écoles de ma communauté, a déclaré M. Maguire. Quand mes trois enfants vont à l’école, ils ont une barre granola ou un bâtonnet de fromage comme déjeuner.
Rosalind Penfound a suggéré que la pandémie avait occasionné une réallocation des ressources, ce qui a pu nuire aux programmes alimentaires des écoles. Brendan Maguire lui a répliqué que la seule différence qu’il avait remarquée depuis la pandémie était que les pizzas étaient maintenant emballées séparément.
Lorsque la députée néo-démocrate de Dartmouth Nord, Susan Leblanc, a demandé à la sous-ministre pourquoi certaines écoles avaient de la nourriture moins saine que d’autres, Mme Penfound a évoqué ses souvenirs du collège communautaire.
Il y avait de merveilleux programmes culinaires et des efforts pour servir de la bonne nourriture à la cafétéria. Personne n’en achetait, a-t-elle affirmé. Ils choisissaient tous les burgers et les frites. Je crois qu’on se bat contre le même problème dans nos écoles publiques.