La Nissan Z 2023 à l’épreuve des Laurentides et du Circuit Mont-Tremblant
Le Journal de Montréal
La nouvelle Nissan Z débarque présentement dans le réseau des concessionnaires Nissan. Une arrivée un peu tardive pour un produit qui sera majoritairement utilisé pendant la saison estivale. Cela dit, les propriétaires qui vont recevoir leur exemplaire bénéficieront d’un peu de répit avant de devoir remiser leur véhicule.
Quelques semaines avant la tombée de la neige, Nissan Canada a convié le Guide de l’auto à un essai 100% québécois sur les routes des Laurentides et le Circuit Mont -Tremblant. Au départ de Montréal, nous avons délaissé la platitude de l’autoroute 15 Nord au profit d’un itinéraire nettement plus tortueux en direction du nord.
Pour rappel, la nouvelle Z dérive de la 370Z, dont la longue carrière a récemment pris fin. Pas de révolution technique au programme, mais une modernisation bienvenue d’une sportive qui demeurait plaisante à conduire en dépit de son âge avancé.
Le premier changement de taille est évidemment esthétique, avec un design rétro qui reprend certains codes esthétiques des Z d’antan. Cela se voit d’abord de profil, où la ligne générale ressemble à s’y méprendre à la Z originelle. C’est aussi le cas du devant plongeant et du bossage caractéristique en forme de Y sur le capot. Pour les phares, Nissan fait aussi un clin d’œil au passé. Le design de la partie basse qui s’illumine reprend la même forme que le reflet du faisceau lumineux de la 240Z sur la partie incurvée qui se trouve dans le prolongement des phares ronds.
À l’arrière, on fait un saut dans le temps, puisque l’inspiration vient directement de la 300 ZX, notamment la forme rectangulaire des feux, qui est reprise et modernisée sur la nouvelle Z.
À l’intérieur, on reconnaît encore une fois la filiation avec la 370Z, avec entre autres les trois jauges analogiques au sommet du tableau de bord. Toutefois, on note l’apparition de deux écrans (un au centre et l’autre face au conducteur) afin d’être plus en phase avec le marché automobile actuel. Le volant a également été revu, tout comme la console centrale et les sièges, aux renforts latéraux plus enveloppants.
Son échelle de prix (46 498 à 65 748 $) est plus élevée que celle de la 370Z qu’elle remplace, mais conforme à ce qui se fait dans l’industrie actuellement. Dernière information digne de mention, sachez qu’une version Proto Spec est également disponible. Peinte dans une couleur jaune spécifique, elle arbore des surpiqûres jaunes, des sièges bicolores uniques et une plaque d’identification dans l’habitacle. Il s’agit d’une série limitée, même si Nissan n’a pas précisé combien de véhicules seront produits au total. Enfin, chaque acheteur canadien d’un modèle Proto Spec recevra un blouson aviateur noir (de type bomber) avec des insertions jaunes qu’il sera impossible de se procurer sans commander la voiture.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.