La MRC de Rivière-du-Loup ne veut pas d’une traverse à Cacouna
Radio-Canada
La MRC de Rivière-du-Loup demande à la Société des traversiers du Québec (STQ) de ne plus évaluer la possibilité de déménager la traverse à Cacouna.
Dans une résolution adoptée à la majorité du conseil le 17 mars, les élus de la MRC demandent que l'étude effectuée par la Société des traversiers du QuébecSTQ sur l'avenir de la traverse entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix ne porte que sur l'emplacement de Rivière-du-Loup.
Ils avancent que cet exercice risque de fragiliser la cohésion sur le territoire de la Municipalité régionale de comtéMRC de Rivière-du-Loup.
Le préfet, Michel Lagacé, va même jusqu'à affirmer que la démarche de la Société des traversiers du QuébecSTQ pourrait retarder le développement des infrastructures portuaires autant à Rivière-du-Loup qu'à Cacouna, à cause de l’incertitude liée au sort de la traverse.
Il soutient que les deux ports peuvent se développer tout en gardant le service de traversier à Rivière-du-Loup.
On comprend très bien les perspectives de la communauté locale. Sur un angle territorial, c’est clair qu’on a un point de vue différent, mais il n’y a aucun clivage, assure-t-il.
Les membres du conseil de la Municipalité régionale de comtéMRC soutiennent aussi que, dans la planification pour le développement territorial, le port de Rivière-du-Loup a toujours eu une vocation touristique, alors que celle de Cacouna était commerciale et industrielle.
Dans le cas de Cacouna, on se concentre à développer cette zone industrialo-portuaire. Et on sait qu'avec la Société portuaire des quatre ports de l'Est, il y a des perspectives de développement qu'on voit à court ou moyen terme qui n'étaient pas là lorsque les ports étaient de possession fédérale, indique Michel Lagacé.
Jointe au téléphone, la mairesse de Cacouna, Suzanne Rhéaume, s'est dite déçue de la position adoptée par la Municipalité régionale de comtéMRC.