
La mort, les impôts et la réforme de la loi sur l’accès à l’information
Métro
LETTRE OUVERTE – « En ce monde, rien n’est certain à part la mort et les impôts », a déjà affirmé Benjamin Franklin. À ces deux constats, devrait-on ajouter la plus-que-nécessaire réforme de la loi sur l’accès à l’information ignorée par tous les gouvernements québécois depuis plusieurs années ?
Il y un an, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) et plusieurs autres organisations regroupant citoyens et chercheurs signaient une lettre ouverte réclamant une révision de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.
Que s’est-il passé depuis ? Rien. Niet. Nada.
Ce n’est malheureusement pas une grande surprise. Les gouvernements qui se sont succédé au cours des dernières années ont tous ignoré cette loi désuète, malgré, parfois, des promesses de transparence accrue.
Qui ne se rappelle pas l’engagement de l’ancien premier ministre Philippe Couillard de faire de son gouvernement élu en 2014 le plus transparent de l’histoire du Québec ?
Que s’est-il passé après 2014 ? Rien. Niet. Nada.
Quatre ans plus tard, la FPJQ signait une autre lettre ouverte avec le Conseil de presse du Québec et plusieurs patrons des principaux médias québécois. Nous dénoncions alors l’adoption de la loi 164 qui restreignait l’accès aux documents du Conseil exécutif, qui relève du premier ministre. Nous réclamions aussi un nouveau projet de loi sur l’accès à l’information.