La Montréalaise Julie Doucet remporte le Grand Prix d’Angoulême
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La bédéiste Julie Doucet a mis la main sur le Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, devenant ainsi la première Québécoise et même Canadienne à remporter cet honneur.
Et c’est toute une récompense. La plus importante de la bande dessinée francophone, remise chaque année en France depuis 1974.
Julie Doucet, aussi la troisième femme à recevoir le prix, est bien connue pour Maxiplotte, une œuvre à la fois subversive, féministe et fantaisiste.
«Elle évoque crûment et avec humour la vie du corps – des règles au désir sexuel, en passant par les crottes de nez –, les stéréotypes de genre, ses expériences de jeune femme, sans oublier sa vie onirique qu’elle relate abondamment. En noir et blanc, les récits s’épanouissent au fil de cases aux décors minutieusement élaborés, peuplées de personnages aussi insolites qu’attachants», fait-on savoir par voie de communiqué.
Depuis 2014, le Grand Prix d’Angoulême est attribué à la suite d’un vote de la communauté des autrices et auteurs professionnels de bande dessinée.
Si le festival avait été accusé de sexisme en 2016 en raison d’une sélection de finalistes 100% masculins, trois femmes concouraient pour obtenir les honneurs cette année.
La 49e édition du festival se déroule du 17 au 20 mars à Angoulême, dans le sud-ouest de la France.