La Maison de soins palliatifs du Bouleau Blanc veut s’agrandir à Amos
Radio-Canada
La Maison du Bouleau Blanc d’Amos souhaite agrandir ses locaux afin d’améliorer son offre de services pour les malades qui requièrent des soins de fin de vie.
Fondée en 1993 par la Dre Liette Boyer et Germain Vézeau, la maison de soins palliatifs amossoise peut recevoir jusqu’à quatre personnes. Elle en accueille entre 70 et 80 par an.
Le projet d’agrandissement ne vise pas l’ajout de chambres, mais un réaménagement des espaces pour se doter de chambres plus grandes et mieux adaptées aux besoins des résidents.
Quand on veut sortir un lit d’une chambre, ça ne passe pas. Pour aller dans le couloir, il faudrait démonter le lit, ce qui est impossible. On voudrait aussi que chaque chambre ait sa galerie, où le malade pourrait sortir avec un fauteuil roulant ou son lit, pour qu’il puisse prendre l’air. Ce serait du côté de la rivière. Il pourrait profiter davantage de notre site enchanteur. Ce serait plus intéressant pour eux, fait valoir Germain Vézeau.
Les trois chambres plus grandes feraient donc partie de l’agrandissement, vers l’arrière de l’édifice. Elles auraient chacune leur salle de bain.
Les chambres actuelles quant à elles, serviront à agrandir le bureau des infirmières et à mettre en place un bureau pour les médecins.
On va demeurer à quatre chambres. La grande chambre va rester telle quelle. Elle est fonctionnelle. Les trois autres chambres existaient quand on a acheté la maison. Ce ne sont pas de grandes chambres. On les a arrangées pour pouvoir démarrer, mais avec le temps, il y a beaucoup plus de choses qui sont demandées. Elles ne sont pas assez fonctionnelles, explique Germain Vézeau, secrétaire-trésorier et conseiller général de la Maison du Bouleau Blanc.
Un léger agrandissement du côté nord-ouest permettrait de faire plus de place au salon.
Le projet d’agrandissement est toujours à l’étape de la confection des plans, mais Germain Vézeau s’attend à des coûts qui pourraient atteindre 750 000 $. Il sent déjà des appuis dans la communauté, pour des dons en argent et en matériaux, qui viendront soutenir son éventuelle demande d’aide financière auprès du gouvernement provincial.