La mairesse estime que le GP doit tenir compte de l'environnement
TVA Nouvelles
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, estime que les organisateurs du Grand Prix du Canada doivent tenir compte des enjeux environnementaux dans la tenue de l’événement. Elle se prononçait après que les inconvénients liés à la venue de la Formule 1 ont fait les manchettes.
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Dans les derniers jours, des militants ont demandé de mettre fin au Grand Prix du Canada à Montréal, une pétition circulant à cet effet, en raison de son empreinte écologique.
«On regarde la Formule 1, avec raison, parce que c’est une course de voitures. Mais quand on parle de transition écologique, tous les secteurs doivent se poser des questions et montrer à la population en quoi leur champ d’activités et leurs événements s’inscrivent dans la transition écologique», a soutenu Mme Plante, vendredi matin, au cours d’une mêlée de presse.
Elle juge néanmoins que les questions sur l’impact environnemental de l’événement sont «très pertinentes», indiquant que les organisateurs doivent «embarquer dans le train» pour que le Grand Prix puisse s’arrimer avec les objectifs de réduction du gaz à effet de serre de la Ville.
La mairesse a également été interrogée à savoir si les bénéfices liés à la venue de la Formule 1 en surpassaient les inconvénients.
«On l’a peut-être oublié, mais dans les deux dernières années, ça a été extrêmement difficile pour le centre-ville. De voir en ce moment cette manne de touristes et de gens de partout qui viennent vers le centre-ville, c’est une excellente nouvelle», a-t-elle répondu.