
La mairesse de Saint-Urbain pourfend le projet de géoLagon dans Charlevoix
Radio-Canada
La mairesse de Saint-Urbain dénonce le projet géoLagon que le promoteur Louis Massicotte souhaite réaliser à Petite-Rivière-Saint-François. Claudette Simard affirme que la construction d’un lagon artificiel et de 600 unités d’habitation défigurerait Charlevoix.
La mairesse souligne que la région de Charlevoix est reconnue pour sa nature et ses paysages. Elle se dit profondément convaincue que le projet géoLagon ne cadre pas avec le mode de vie charlevoisien.
Ce projet-là, pour moi, ça ne veut absolument rien dire. Ça ne convient pas à une région comme Charlevoix, mais d'aucune façon. Ça n'apporte rien de nouveau, rien de bon pour nous, lance Claudette Simard en entrevue à l’émission Première Heure.
Le promoteur, Louis Massicotte, souhaite construire 300 unités d’habitation doubles autour d’un lagon artificiel. La moitié des habitations seraient occupées par des propriétaires et l’autre moitié utilisée pour la location à court terme, de type Airbnb.
Louis Massicotte affirme que 60 % des 150 unités de la phase un sont pré-vendues.
Le développeur du projet estime que le terrain choisi, isolé et en forêt, convient parfaitement.
On a pour principe de développer uniquement nos géoLagons sur des terrains qui sont déjà zonés pour le développement, soit d'un village vacances ou d'attractions extérieures, mentionne Louis Massicotte
Le lagon aurait une superficie de 120 000 pieds carrés (environ 11 150 mètres carrés), selon le site du promoteur. Il serait construit près de la route 138 et de l’intersection de la rue Principale.
L'eau serait chauffée à 38 degrés Celsius à l’année. Les responsables du projet mentionnent que les mécanismes de chauffage prévoient l’usage de géothermie, d’énergie solaire et de biomasse dans un écosystème unique qui fait l’objet d’un brevet provisoire.