La mairesse de Cookshire-Eaton comparaît devant la commission municipale
Radio-Canada
La Commission municipale du Québec se penchera lundi sur les manquements allégués contre la candidate à la mairie de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe.
La CMQ a relevé 21 possibles manquements au Code d'éthique et de déontologie des élus, dont 17 en matière de conflits d'intérêts.
La mairesse sortante Sylvie Lapointe aurait notamment participé, en 2019 et 2020, aux discussions entourant l'agrandissement du Manoir de l'Eau vive, alors qu'il s'agissait de son employeur.
Quatre manquements lui sont aussi reprochés concernant l'utilisation des ressources de la ville. En 2020, des employés du Service des travaux publics auraient notamment été appelés à déplacer un équipement au Manoir de l'Eau vive.
Quatre jours d'audience sont prévus.
Contactée par Radio-Canada, dimanche, la candidate n'a pas voulu commenter. Sylvie Lapointe a toutefois précisé vouloir briguer un autre mandat parce qu’elle n'a rien à se reprocher et qu'elle souhaite terminer certains projets entamés durant son premier mandat.
Pour le professeur de l’École nationale d'administration publique (ÉNAP) et ancien ministre au sein du Parti Québec, Rémy Trudel, signale que les allégations concernant un conflit de rôle.