La lumière au bout du tunnel pour d’anciens étudiants de l’Université de Saint-Boniface
Radio-Canada
Alors que la Semaine nationale de l’immigration francophone a débuté dimanche jusqu’au 12 novembre, trois anciens étudiants de l’Université de Saint-Boniface au Manitoba se livrent sur leurs parcours d'intégration en milieu francophone minoritaire.
Dénominateur commun chez Patient Kadima, Emmanuelle Boluwa et Rita Wotto, ils s’accordent à dire que les débuts ont été difficiles dans un nouveau contexte, mais qu’ils ont su faire preuve de détermination afin de tourner la page.
Au début, on essaye de joindre les deux bouts, on va à l’école, on cherche un emploi et souvent avec les employeurs vu qu’on ne parle pas la langue [l'anglais], même quand on parle de poste bilingue ou francophone, on exige une connaissance de l’anglais et c’est difficile.
Au campus étudiant, c'est ça qui m'a permis de me construire une famille.
Ce qui retient souvent les étudiants étrangers c'est la peur et c’est se sous-estimer. Il ne faut pas se sous-estimer et ne pas oublier que si je suis là c’est pour une raison et si je suis là c’est pour atteindre un but.
L’une des premières choses que j’ai faites quand je suis venue c’est de contacter le bureau international [de l’Université de Saint-Boniface] pour leur demander s'il y a des étudiants de la même nationalité que moi, car je n’en trouvais pas toute seule, et il m’ont dit oui, il y a une autre fille.
À partir de là, j’ai su que l’on avait une communauté qui était au Manitoba. [Puis ça a été] le premier dîner, manger des plats de chez moi, parler la langue, je me sentais comme à la maison.
Avec les informations de Anne-Louise Michel