La loi de retour au travail au Nouveau-Brunswick passe mal pour l’opposition
Radio-Canada
La colère gronde chez l'opposition officielle au Nouveau-Brunswick après l’imposition par le premier ministre Blaine Higgs de la loi sur les mesures d’urgences pour forcer un retour au travail des employés en grève.
Les partis d’opposition ont claqué la porte du comité multipartite sur la COVID-19, après que Blaine Higgs se soit servi de la loi sur les mesures d’urgence pour briser une grève des employés de soutien dans les hôpitaux de la province.
Le chef par intérim du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Roger Melanson, clame que l’utilisation des mesures d’urgence pour le retour au travail forcé des grévistes est un abus de pouvoir.
Un avis partagé par l’opposition et les syndiqués.
Higgs a une apathie pour la démocratie, il voit ça comme une barrière devant lui, déclare le député du Parti vert du Nouveau-Brunswick dans Kent-Nord, Kevin Arseneau.
Il est clair que Blaine Higgs est antisyndical, c’est une dérive corporative.
Jusqu’à 80 % des employés en grève sont considérés essentiels, et sont donc au travail depuis le début de la grève.
Le gouvernement a prévu des amendes de 400 $ à 20 000 $ pour les grévistes qui ne respecteraient pas l’obligation de retourner au travail.
Le gouvernement provincial n’a toujours pas répondu à une contre-offre du syndicat.