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La loi 96: quelles langues sont vraiment menacées?
Métro
CHRONIQUE – Quand la loi 96 a été adoptée par le Québec, le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, Ghislain Picard, a dit que «nier les droits des autres pour affirmer les siens et affirmer brutalement sa suprématie sur d’autres nations qui partagent un même territoire est indigne d’un gouvernement qui se respecte».
Ouch. So much for reconciliation…
Avec la loi 96, les étudiants autochtones devront désormais suivre trois cours de français supplémentaires pour recevoir un diplôme d’études collégiales (DEC). La plupart des élèves inuits et presque 50% des élèves des Premières Nations ont été principalement éduqués en anglais et auront du mal à répondre à des exigences supplémentaires en français.
In simple terms… cette demande signifierait que les communautés autochtones seraient dorénavant obligées de suivre trois cours dans leur TROISIÈME langue. Un obstacle supplémentaire à leur succès.
Les communautés autochtones ont demandé (et avec raison) à être exemptées des exigences de la loi 96. Le gouvernement a dit un gros NON. Not a chance.
Mais pourquoi alors? Les langues autochtones ne sont pas une menace pour le français. Environ 75% des langues autochtones au Canada sont en voie de disparition. Le français est la cinquième langue la plus parlée au monde. Which one of these two linguistic groups needs more support?
J’ai vu plusieurs francophones interpréter le refus des leaders autochtones d’accepter cette demande faite par la loi 96 comme une décision de rejeter le français et de choisir l’anglais à la place. Il est important que leur décision soit mieux expliquée.