La Loi 21 modifiée: un gouvernement de QS permettrait le port de signes religieux pour enseigner
Le Journal de Montréal
Un gouvernement de Québec solidaire modifierait la Loi 21 pour permettre aux femmes de toutes confessions d’enseigner dans les écoles, incluant celles qui portent des signes religieux.
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La plate-forme électorale des solidaires en vue du scrutin d’octobre 2022 n’est pas encore terminée. Mais si son parti prend le pouvoir, Gabriel Nadeau-Dubois est déjà en mesure de promettre que la Loi sur la laïcité de la CAQ sera changée.
«Dans un gouvernement solidaire, les femmes, peu importe leur religion, pourraient enseigner dans nos écoles. Ça, c'est clair», a-t-il affirmé mercredi, au premier jour du caucus de préparation à la rentrée parlementaire qui a réuni mercredi les députés de QS au Parlement.
La position précise que prendront les solidaires sera annoncée bien avant la prochaine campagne électorale, a assuré leur chef parlementaire. «On est en train de décliner les différentes mesures qui ont été adoptées à notre dernier congrès», a insisté le député de Gouin.
Emmerder les non-vaccinés
Il se présente comme la véritable alternative au gouvernement de François Legault. Gabriel Nadeau-Dubois reproche d’ailleurs au premier ministre sa gestion de la pandémie, notamment la fameuse «taxe santé» qu’il veut instaurer au détriment de l’universalité des soins, une «valeur québécoise».
«Emmerder les non-vaccinés, ce n'est pas une stratégie de sortie de crise, c'est une stratégie politique d'un gouvernement qui a perdu le contrôle. Donner des amendes aux non-vaccinés, ça n'ouvre pas de lits dans nos hôpitaux, ça ne ramène pas d'infirmière, ça ne diminue pas la contagion», dit-il.
Selon les solidaires, c’est une mesure qui contribue à « diviser» les Québécois et ne profite qu’au Parti conservateur d’Éric Duhaime.
L'organisme Parents-Secours, qui offre des refuges temporaires aux enfants et aînés qui se sentent menacés ou en danger dans la rue, tente de séduire une nouvelle génération de bénévoles. Les millénariaux qui ont grandi avec ces pancartes protectrices veulent maintenant perpétuer la tradition, alors que l'organisme compte 2337 foyers-refuges à travers le Québec.