La Ligue de basketball de l’est du Canada accusée de laisser plus de 100 000 $ de facture
Radio-Canada
L’aventure aura été de courte durée et laisse la plupart des acteurs avec un goût amer dans la bouche. Des joueurs, entraîneurs et entreprises de Moncton accusent la ligue de basketball de l’est du Canada (ECBL) de leur devoir des milliers de dollars.
L’ECBL qui a lancé sa première saison professionnelle en mars a dû mettre fin à ses activités brutalement en mai alors que la saison devait initialement se terminer en juin.
À l’époque, la ligue expliquait que cette interruption était nécessaire pour permettre au championnat de se restructurer et afin de revenir plus fort en 2024.
Près de deux mois après cet arrêt abrupt, plusieurs joueurs, membres d’équipes et entreprises assurent attendre toujours d’être payés. Certains se demandent même s’ils le seront un jour.
Seuls des personnes aillant travailler pour ou avec l'équipe des Moncton Motion ont accepté de parler mais toutes les équipes seraient concernés y compris les Saint John Union,Bathurst Bears, Trudo Tide, Valley Vipers d'Annapolis et Charlottetown Power.
David Tingley, l’ancien directeur des opérations commerciales de l’équipe des Moncton Motion, raconte qu’au début de l’aventure de la ligue que le propriétaire basé à New York, Ravi Verma, était viable financièrement et avait de grands projets.
Après les premières semaines sans paiement, les explications étaient variées pour expliquer ces retards. Selon lui, on leur disait que l’argent était retardé, car en provenance des États-Unis, que les arénas étaient elles-mêmes en retard sur leurs paiements.
D’après David Tingley, si la ligue a dû mettre fin à ses activités précipitamment, cela est dû à un modèle économique épouvantable qui reposait sur les ventes de billets et les parrainages.
Il affirme ne pas avoir été payé lors des huit dernières semaines avant la fin de la saison. Il ne serait pas le seul. La majorité des entraîneurs n’auraient pas non plus été payés.