La lente croissance est une « bonne chose » selon Tiff Macklem
Radio-Canada
Même si une économie en ralentissement ne semble pas être une « bonne chose » à première vue, elle pourrait bien l'être lorsque l'économie est en surchauffe, a fait valoir mardi le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.
Dans le texte préparé d'un discours qu'il devait donner mardi aux membres de CFA Québec dans la capitale québécoise, M. Macklem a assuré que les hausses de taux d'intérêt fonctionnaient pour ralentir l'économie.
En plus de ralentir l'activité du marché du logement, la hausse des coûts de l'emprunt limite les dépenses de façon plus générale, en particulier pour les achats importants, comme les automobiles, les meubles et les appareils électroménagers.
La banque centrale a relevé les taux d'intérêt pour une huitième fois consécutive en janvier, tout en signalant qu'elle prendrait maintenant une « pause » conditionnelle pour observer l'impact de sa politique monétaire sur l'économie.
Dans son discours de mardi, M. Macklem a rappelé que la Banque du Canada restait prête à hausser les taux davantage si l'inflation ne baisse pas comme attendu.
La Banque du Canada s'attend à ce que l'inflation annuelle ralentisse à 3 % d'ici le milieu de l'année et à 2 % en 2024.