La jeunesse débarque au Salon international du livre de Québec
Radio-Canada
Les autobus scolaires sont pratiquement en rang à l’entrée du Salon international du livre de Québec. Durant cinq jours, 17 000 jeunes se promèneront d’un kiosque à un autre. Et certains en ressortiront les mains pleines de nouveaux ouvrages.
Enseignant à l’école Beausoleil pour des élèves de cinquième année, Stéphane Charest perpétue la tradition d'emmener ses étudiants au salon littéraire tous les ans.
L’enseignant remarque que les jeunes achètent plus qu'avant. Ils consomment beaucoup plus de livres maintenant qu’il y a une dizaine d'années.
M. Charest reconnaît que les élèves ont plus d’argent sur eux lors de leur virée de l'événement, mais il y a aussi le fait que beaucoup plus de livres francophones québécois sont disponibles et touchent les enfants. On a de bons auteurs, note-t-il.
Cette sortie est aussi incontournable pour l’enseignante à l’école de la Grande-Hermine Véronique Cloutier.
« Les jeunes ont hâte à chaque année, puis c'est certain qu'on va revenir encore. »
La lecture, c'est bon pour la vie, c'est bon pour l'école aussi, ça nous aide à développer toutes sortes d'habiletés, croit l’enseignante de cinquième secondaire.
Le Salon international du livre permet aux futurs lecteurs d’affiner leurs goûts.
Quand on est jeune, on ne sait pas vraiment ce qu'on aime lire. Pour devenir des bons lecteurs, il faut s’accrocher à quelque chose.