La hausse des surdoses inquiète les intervenants de première ligne en Alberta
Radio-Canada
Dans la rue ou dans les centres de soin, le nombre de surdoses est en constante augmentation en Alberta. Une tendance qui préoccupe les professionnels qui mettent en cause la pandémie et la pression exercée sur le système de santé.
Notre fils est décédé dans un endroit qui était censé être sûr, lâche Ray Corbiere.
L'espoir de ce père a vite laissé place à la douleur, 24 heures après que son fils se soit rendu dans un établissement résidentiel de traitement de la toxicomanie. Joshua Corbière, 25 ans, a fait une surdose mortelle quelques heures après son admission.
Il essayait de changer sa vie. Il voulait se débarrasser de cette dépendance, ajoute son père.
Ray Corbiere affirme que son fils s'est enregistré juste avant 11 heures le 18 août, l'an dernier. Le lendemain matin, il a été retrouvé sans vie.
Il était tout seul et c'était mon bébé, déplore Ray, en retenant ses larmes.
M. Corbiere a déclaré qu'il s'est battu pour obtenir des réponses du centre Thorpe au sujet de la mort de son fils, mais qu'il a découvert peu de choses sur ce qui s'est réellement passé lorsque son fils, Joshua, a été retrouvé inconscient.
« Il doit y avoir plus d'aide ou une meilleure aide pour aider ces enfants à traverser cette épreuve, car ils méritent de vivre. »
Le centre Thorpe n'a répondu à aucune de nos demandes d’informations. Même attitude du côté du gouvernement de l'Alberta qui n'a pas répondu aux demandes de commentaires et de statistiques liées aux décès dans les établissements de désintoxication, publics et privés.