La hausse des coûts affecte les apiculteurs et les producteurs de bleuets
Radio-Canada
L'inflation, la hausse du prix de l'essence et la pénurie de main-d'œuvre frappent durement les apiculteurs, forcés à augmenter le coût des ruches louées pour la pollinisation des bleuetières.
Mis à part l'augmentation du prix du sucre, l’un des principaux facteurs qui expliquent la hausse du coût des ruches louées pour polliniser les bleuetières est l’importation limitée au Canada.
L'un de nos principaux comptes de dépenses, c'est l'achat de sucre pour nourrir nos abeilles pour les préparer à l'hivernage. Il y a aussi le prix du diesel qui a fortement augmenté depuis quelques semaines en raison de la guerre en Ukraine , illustre Raphaël Vacher, propriétaire des Miels Raphaël et président des Apiculteurs et des apicultrices du Québec (AADQ).
Les producteurs de bleuets devront donc payer 25 $ de plus pour une ruche qui coûtait entre 150 $ et 175 $ l'an dernier. Les conséquences pour eux sont immenses.
Ça fait mal au budget quand le prix monte fortement, mais bon, l'engrais, le carburant, la main-d'œuvre, la machinerie : les coûts montent dans tout, constate le président du Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (SPBQ), Nicolas Pedneault.
Malgré tout, les frais inhérents à la location des ruches au Québec sont les plus bas, si l’on compare avec le reste du Canada.
Et c'est ici où ils reçoivent les ruches les plus fortes. En réalité, il faut qu'il y ait un effet de rattrapage , ajoute Raphaël Vacher.
Le tiers des revenus des apiculteurs au Québec provient de la location des ruches pour la pollinisation.
Les ruches québécoises ne doivent pas obligatoirement demeurer au Québec et peuvent être acheminées en Ontario et au Nouveau-Brunswick.