
La hausse de prix de Netflix pourrait tester la limite de la facturation des abonnés
Radio-Canada
C'est du moins ce que les Canadiens pourraient se dire depuis que la plateforme mondiale de diffusion en continu a annoncé, la semaine dernière, qu'elle augmentait encore une fois le prix de ses forfaits d'abonnement les plus populaires de 1 $ ou 2 $ par mois.
Netflix a précisé vendredi que le prix de son plan standard, qui comprend la vidéo haute définition et deux visionnements simultanés, augmenterait de 1,50 $ à 16,49 $ par mois, tandis que le plan premium, avec accès Ultra HD et quatre visionnements simultanés, augmenterait de 2 $ à 20,99 $.
Le plan de base avec vidéo en moins bonne définition reste inchangé à 9,99 $.
Bien que Netflix ne soit pas le seul géant de la vidéo sur demande à augmenter ses prix, il l'a fait plus fréquemment, ce qui amène Carmi Levy, analyste établi à London, en Ontario, à se demander si l'entreprise n'est pas en train de tenter de déterminer jusqu'où elle peut faire grimper la facture.
« L'ère du contenu en ligne à bas prix tire à sa fin. »
M. Levy s'attend à ce que Netflix continue d'augmenter son prix petit à petit pour voir la résistance des consommateurs aux augmentations de prix.
Netflix a augmenté ses prix canadiens pour la dernière fois en octobre 2020, faisant grimper le plan standard de 1 $ et le plan premium de 2 $. Cependant, les abonnés ont également ressenti un pincement supplémentaire l'an dernier, lorsque l'entreprise a commencé, le 1er juillet, à ajouter des frais de Taxe sur les produits et servicesTPS ou de Taxe de vente harmoniséeTVH à ses factures.
Les hausses de tarifs deviennent courantes chez Netflix qui continue d'investir dans la production de films et de séries, particulièrement sur le marché international où l'entreprise voit des opportunités de croissance.
La compagnie investit aussi dans le développement de jeu pour les appareils mobiles dans l'espoir d'accrocher ses utilisateurs avec du divertissement interactif.