La hausse de l’inflation se stabilise
TVA Nouvelles
Le taux d’inflation demeure élevé au Québec et au Canada, mais tend à se stabiliser, laisse entrevoir les plus récentes données dévoilées mercredi par Statistique Canada.
Après plusieurs mois consécutifs de hausse, l’indice des prix à la consommation (IPC) a finalement reculé de 0,1 point pour se stabiliser à 5,2 % au Québec en novembre. Le taux d’inflation d’une année à l’autre pour l’ensemble du pays, lui, est demeuré stable à 4,7 %.
Ce sont les habitants de l’Île-du-Prince-Édouard qui doivent composer avec le pire taux d’inflation au pays, qui atteint maintenant 7 % sur un an, principalement en raison de l’augmentation des coûts du chauffage, a souligné Statistique Canada.
Les Québécois ont déjà pu le constater, leur panier d’épicerie coûte de plus en plus cher et la tendance va en s’accélérant.
Ainsi, le coût moyen des aliments affichait une hausse de 4,7 % sur un an en novembre, contre 3,9 % en octobre. La hausse du prix des légumes, évalués à 6,4 % sur un an « en raison de l’augmentation des frais d’expédition et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement », n’est pas étrangère à ce phénomène selon l’organisme fédéral.
Le bœuf est, lui aussi, plus dispendieux que jamais avec une hausse de prix de 15,4 % sur un an. « Le piètre rendement des cultures attribuable aux conditions météorologiques défavorables a fait augmenter les prix payés par les agriculteurs pour nourrir leurs animaux, ce qui a entraîné une augmentation des prix à la consommation », a expliqué Statistique Canada.
Les automobilistes, pour leur part, continuent à payer cher à la pompe, alors que le prix de l’essence s’est accru de 53,6 % par rapport à celui de novembre 2020, époque où la seconde vague de COVID-19 commençait à déferler sur le pays.
Par contre, le prix de l’essence a diminué de 0,1 % entre octobre et novembre, estime Statistique Canada, ce qui explique le peu de variation des prix à la pompe.
Le prix des meubles poursuit aussi son envolée (+8,7 %), particulièrement pour les meubles rembourrés (+11,2 %), en raison des coûts d’expédition plus élevés et de droits de douanes entrées en vigueur au printemps dernier.