La hausse de l’épicerie compromet le développement des enfants
TVA Nouvelles
Avec la pandémie et la hausse de l’inflation, un adulte québécois sur cinq et une famille sur dix vivent dans un ménage en situation d’insécurité alimentaire selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), une hausse de 9% depuis 2020.
C’est dans cette optique que l’Observatoire des tout-petits (OTP) et la Fondation Olo ont sonné l’alarme lundi, étant donné que enfants qui souffrent d’insécurité alimentaire sont plus à risque de présenter, entre autres, des retards en ce qui a trait à leur développement cognitif, moteur et neurophysiologique.
«La hausse du prix des aliments vient compromettre la possibilité pour l’enfant d’acquérir de saines habitudes alimentaires tôt dans la vie: devoir se priver de certains aliments plus nutritifs, crainte du parent de gaspiller des aliments, moins d’expositions à de nouveaux aliments, charge mentale des parents augmentée», peut-on lire dans le communiqué conjoint des deux organismes.
Ils demandent par le fait même au gouvernement provincial un soutien financier aux familles défavorisées sur le plan économique et un meilleur accès aux logements abordables pour les familles. Déjà avant la pandémie en 2016, 13,6% des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans habitaient dans un logement non abordable.
«En agissant sur les conditions de vie des familles, il est possible d’agir collectivement afin de réduire l’insécurité alimentaire et permettre aux tout-petits de se développer à leur plein potentiel», ont-ils ajouté dans la publication.