La grève portuaire s’étire en C.-B. à cause d’une impasse sur les travaux d’entretien
Radio-Canada
Les pourparlers entre les employeurs maritimes et le syndicat impliqué dans la grève des ports de la Colombie-Britannique sont dans l'impasse au sujet des travaux d'entretien, selon les deux parties.
Le syndicat a reproché à l'association des employeurs de ne pas s'être mise d'accord sur une phrase dans un accord d'entretien, tandis que l'association a déclaré que le syndicat tentait d'étendre de manière agressive le contrôle sur un travail qu'il était déjà incapable de remplir.
Plus de 7000 travailleurs dans 30 ports de la Colombie-Britannique sont en grève depuis samedi matin, amenant des organisations commerciales ainsi que des représentants de l'Alberta et de la Saskatchewan à demander à Ottawa d'intervenir.
Dans un communiqué publié mardi, un jour après l'arrêt des pourparlers, l'International Longshore and Warehouse Union Canada (ILWU) a déclaré que sa compétence en matière d'entretien avait été érodée par les employeurs de la BC Maritime Employers Association (BCMEA) qui avaient recours à des sous-traitants.
Le principal problème qui empêche de conclure un accord est la sous-traitance des travaux d'entretien de l'ILWU par les employeurs membres de la BCMEA et le refus de l'association et de ses entreprises membres de s'entendre sur un document d'entretien régulier qui est presque complet – à l'exception d'une phrase, peut-on lire dans la déclaration.
Le syndicat a précédemment déclaré que la sous-traitance, l'automatisation des ports et le coût de la vie sont des questions clés dans le conflit.
L'association des employeurs, quant à elle, a répliqué qu'elle avait espéré que la pause de lundi agirait comme une réinitialisation des négociations, mais malheureusement, le syndicat n'avait montré aucune volonté de modifier sa position.
L'ILWU Canada tente d'élargir de manière agressive sa portée et de redéfinir les travaux d'entretien réguliers bien au-delà de ce qui est énoncé dans l'accord à l'échelle de l'industrie, qui est légalement bien établi depuis des décennies, a affirmé la BCMEA, mardi.
Elle a ajouté que le syndicat fournit exclusivement de la main-d'œuvre d'entretien en vertu de la convention collective actuelle, mais qu'il a toujours été incapable d'accomplir les travaux des métiers sur lesquels il a compétence.