La Galerie d’art de Sudbury gardera son adresse, mais pourrait perdre des œuvres
Radio-Canada
Plongée dans l’incertitude depuis le début de la crise financière de l’Université Laurentienne, la Galerie d’art de Sudbury (GAS) conclut une entente avec l’établissement postsecondaire qui lui permettra de rester à son adresse actuelle pour encore quelque temps.
L’Université Laurentienne s’engage à autoriser la GAS à rester, sans payer de loyer, dans les locaux du Manoir Bell — une propriété de l'Université Laurentienne — jusqu’à 90 jours après la fin de la construction du centre Jonction Est (Nouvelle fenêtre) ou jusqu'au 30 mai 2025 si la construction du nouveau bâtiment n'est pas encore achevée d'ici là.
Par la suite, l'Université Laurentienne sera libre de vendre le Manoir Bell, peut-on lire dans l'entente.
Le centre Jonction Est, qui abritera éventuellement la GAS ainsi que la succursale centrale de la Bibliothèque publique du Grand Sudbury, est l’un des principaux projets d’infrastructures que veut mener la Ville du Grand Sudbury. Cette dernière prévoit toujours une inauguration en 2024, même si la construction n'a pas encore commencé.
La GAS devra tout de même continuer de s’acquitter des frais d’entretien du Manoir Bell tant qu’elle occupera le bâtiment construit en 1908.
L'Université Laurentienne n'écarte toutefois pas la possibilité de vendre les œuvres de la collection du Centre des arts et du musée de l’Université Laurentienne (CAMUL).
Ces collection comprend plus de 1400 œuvres que l'Université Laurentienne a soit achetées ou reçues en guise de don et dont elle a confié la gestion à la GAS en 1997.
Certaines de ces œuvres ont été réalisées par des peintres associés au Groupe des sept (Tom Thomson, Frederick H. Varley, A.Y. Jackson, Arthur Lismer et J.E.H. MacDonald) et des artistes autochtones de renom comme Carl Beam et Norval Morrisseau.
En vertu de l’entente, la GAS devra reconnaître de manière officielle qu’elle n’est pas propriétaire des œuvres de cette collection.